mardi 21 décembre 2010

L'autre écrivain de la jubilation du hasard

Le grand maître des coïncidences qui tombent à pic, de ces "jubilations du hasard" qui passionnent Christian Garcin, est Paul Auster.
Chez l'écrivain américain, j'aime particulièrement les récits autobiographiques et les essais : L'invention de la solitude (comment il est devenu écrivain grâce à l'héritage que lui laisse son père), L'art de la faim (comme Christian Garcin dans Labyrinthes et Cie, il parle de ses auteurs de prédilection, dont Kafka), Le carnet rouge (une collection de concours de circonstances), La solitude du labyrinthe (des entretiens avec Gérard de Cortanze)(décidément encore les labyrinthes !), Le diable par la queue, Pourquoi écrire ? (récits autobiographiques), Je pensais que mon père était Dieu (recueil d'histoires vraies qui dépassent la fiction racontées par les auditeurs d'une radio où Paul Auster animait une émission)...
J'aime bien aussi les passerelles avec l'œuvre de Sophie Calle que Paul Auster décrit dans Léviathan à travers le personnage de Maria. L'artiste française a ensuite réalisé les œuvres inventées par l'écrivain (Gotham Handbook) puis lui a demandé de lui en inventer d'autres.
Voilà d'autres chemins intérieurs, d'autres passages souterrains...

En France, toute l’œuvre de Paul Auster est publiée chez Actes Sud.

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