lundi 31 octobre 2011

Inconsolable Louise

Un spectacle de théâtre "Madame de... Vilmorin" de Annick Le Goff, interprété par Coralie Seyrig, m'a donné envie d'en savoir plus sur la femme de lettres Louise de Vilmorin dont j'ignorais tout et dont le nom m'évoquait plutôt le marchand de graines ! 
La biographie de Françoise Wagener, Je suis née inconsolable, est plus que partisane et passionnée. Mais, très détaillée, elle donne un bel aperçu de ce que fut cette dame et sa place privilégiée dans le monde des arts et des lettres, et de la haute société de l'époque, c'est-à-dire des années 50 et 60. Mondaine, femme de goût, séductrice compulsive, elle charmait tout le monde avec son art de la conversation, de la fantaisie, de l'élégance... Romancière, poète, épistolière, scénariste, elle avait pour amis (et parfois fiancés) Antoine de Saint-Exupéry, Jean Cocteau, Roger Nimier, Jean Hugo, Orson Welles, André Malraux...
Inconsolable ? peut-être parce que, comme elle l'écrivait elle-même, "beaucoup d'amants, c'est beaucoup de malchance".
Quant à sa devise, pour le moins originale et désespérée, gravée sur sa tombe : "Au secours !"

Éditions Albin Michel, 2008, 560 pages.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire